samedi 3 octobre 2009

Stop

Bon allez, terminées les conneries, je vais arrêter de te et de me prendre pour un jambon.

Je vais arrêter de bloguer, et pour de bon cette fois. Je ne vais pas te refaire le coup du "je pars mais en fait haha, surprise, je reviens", comme la dernière fois. Cette fois, j'arrête pour de bon.

Je ne te cache pas que maintenant que je suis en train d'écrire, j'ai des doutes. Taper sur les touches de mon ordinateur me transcende, mais je t'avoue qu'avant de taper cette note, j'avais une flemme terrible. Je n'ai plus l'envie, je me forçais plus qu'autre chose à écrire, et puis, reconnaissons-le, je n'étais pas très présente sur la blogosphère.

C'est donc ici que s'achève pour de vrai le parcours. Merci de m'avoir suivie, d'avoir participé, je continuerai bien sûr de lire les blogs de ceux que je suis.

Je t'embrousse, Lecteur.

dimanche 6 septembre 2009

Groin, groin

Tu as reconnu le fameux cri du cochon, si prisé en ces temps obscurs.

Tout le monde en parle, tout le monde a peur, ou tout le monde est en colère, mais tout le monde a une réaction.

La grippe porcine, faut-il ou non en avoir peur?

Pour ma part, étant hypocondriaque premier degré, j'avoue, j'ai un peu peur. Ben oui, tout ce pataquès avec les masques, les risques de fermeture des établissements publics, et tout le reste me donne l'impression qu'on va tous mourir avant la fin du monde prévue, je le rappelle pour les tête-en-l'air, le 21 décembre 2012, ce qui, entre nous, m'embête un peu, puisque j'aime bien Noël. On pourrait peut-être s'arranger pour repousser après les fêtes?

Mais d'un autre côté, j'en ai un peu assez de tout ce flan. Après tout, il s'agit de la grippe. Qui fait déjà des morts tous les ans. Sans pour autant faire fermer les magasins.

Je suis bien consciente des enjeux économiques qu'une contamination massive pourrait avoir sur le pays.
Je suis également consciente de la non-connaissance complète du virus, et de la possibilité de mutation de la bête.
Mais est-ce vraiment une raison pour paniquer les foules à ce point?

Mieux vaut prévenir que guérir. Mais quand même.

P.S: Je me traîne un rhume depuis quinze jours, et je me vois déjà agonisante dans mon lit, seule dans mon appartement, ma mère m'apportant des vivres avec un masque, des gants, et une combinaison de sécurité...

dimanche 30 août 2009

Bouh

Il y avait longtemps qu'on n'avait pas parlé de Maxou.
Maxou?
Chattam, of course honey, un de mes amours littéraires!

J'avais, depuis le mois de mai, La promesse des ombres qui traînait à côté de mon lit. J'avais lu quelques pages, mais j'avais du mal à me mettre dedans.
J'ai craint une déception, me basant sur ces quelques lignes lues vite fait. Je m'étais mis dans la tête que ce livre serait une erreur, et que Max ferait mieux de nous sortir vite fait bien fait le tome 2 d'Autre monde, que j'attends un peu comme Noël (j'ai gardé l'âme d'une enfant de 5 ans).

Bref, j'avais laissé tomber pour me consacrer à d'autres lectures.

Et puis, quand même, j'ai eu pitié de ce gros bouquin au pied de mon lit, et je l'ai rouvert. Et, comme prévu, je suis retombée en amour, comme disent les mangeurs de poutine.

Tu te souviens d'Annabel, l'héroïne consoeur de Brolin dans la Trilogie du mal? Elle avait un mari cette petite dame, Brady, journaliste de son état, qui a un jour mystérieusement disparu. C'était son pathos à elle, puisque tu le sais bien, aujourd'hui, tous les flics de tous les romans policiers ont un grand drame dans leur vie.

Eh bien dans La promesse des ténèbres, Maxime te raconte ce qui est arrivé à Bradou. Ce nigaud s'est laissé happé par le monde scabreux du X underground new-yorkais, après le suicide devant sa face de journaleux d'une jeune actrice de cucul. Il enquête, voulant comprendre pourquoi, ô pourquoi, cette jeune femme en est arrivée à cette extrémité, et se retrouve pris dans une histoire de fou, qui va l'emporter bien plus loin que ce qu'il avait pu imaginer.

Je reconnais quelques longueurs au roman, et, parfois, pas assez de plongées dans les eaux troubles: Chattam nous emmène, par exemple, sur la route du peuple-taupe de New-York, ces SDF qui sont partis vivre dans les souterrains des souterrains de la ville, et ne creuse pas assez, si tu m'épargnes le jeu de mots.
Mais une fois de plus, le style, l'histoire, les personnages, tout contribue à faire en sorte que l'on est immergé dans le monde de Max, et que l'on a du mal à en ressortir.

Je n'ai qu'une seule chose à demander à l'auteur, devant tant d'amour pour ses livres: à quand la suite de l'Autre monde???

P.S: Tu m'excuses pour le côté fouilli et nude de cet article, j'ai comme une crise de sinusite qui me paralyse le faciès depuis quelques jours, et mon rêve le plus cher est de rester au lit all day long...

vendredi 21 août 2009

Non.

J'ai une chance inouïe les amis.

J'ai été demandée en mariage.

Moi qui avais peur que ça ne m'arrive jamais, me voilà rassurée, si un jour j'ai des enfants, je pourrais leur dire que maman a déjà dû éconduire un prétendant avant papa.

Tu me trouves méchante? Mais je suis une femme mon petit, c'est mon job que de dire "non" à tous ces mâles qui se bousculent pour m'avoir. Je suis obligée de séduire et d'éconduire, c'est ma mission sur cette terre.

Bref, il est temps que je te dévoile l'identité de celui qui se meurt d'amour pour moi.
Celui qui m'a demandée en mariage est.........................(roulement de tambour)...................................
le laveur de pare-brise sur la route de Libourne.

What a chance.

Mais je le soupçonne d'avoir fait ça pour que j'arrête de lui hurler que non, je ne veux pas qu'il lave ma bagnole.

Sérieusement, on fait comment pour se débarrasser de ces mecs qui passent leur petite brosse sur la vitre de ta voiture alors que non, c'est pas la peine, merci?

Parce qu'avec la meilleure amie, on les croise trois fois par semaine, et trois par semaine, elle regarde droit devant elle pendant que j'hurle comme un goret que l'on châtre que je veuzéjexige qu'il s'éloigne de mon véhicule...

Parce que, non content de m'avoir demandé en mariage, ce monsieur semble apprécier la taille de mes pectoraux, vu le geste classieux qu'il a fait pour délimiter leur volume.

J'y retourne cet après-midi, avec une amie, il me reste peu de temps pour trouver une solution.
J'envisage sérieusement de porter une fausse alliance et de faire bouger mes essuies-glace à son approche.

vendredi 7 août 2009

Uuuuuuune fiiiille... ça a le coeur tout rempliiiiii de chansooooons...

Je ne sais pas pour toi, mais pour moi, ce sont les vacances depuis 42 minutes. Qui dit vacances dit, en général soleil, plage, soirées entre amis ou en famille, rosé et embouteillages.
Pas pour moi.

Etant dépourvue de menue monnaie, je ne pars pas. Bien que j'ai très peur de m'ennuyer tellement fort que je serai foutue de vouloir repartir au boulot, j'ai quand même prévu de petites occupations: volley, profiter de la présence de ma meilleure amie, festivités familiales pour les anniversaires de ma cousine et de Bowlie, plage, visite aux parents du Bestfriendforlife, et glandouille.

Et là, qui dit glandouille dit lecture.

Tu me connais, j'aime tellement lire que parfois, je voudrais vivre dans les bouquins. Et l'un des derniers que j'ai lu m'a donné envie de m'installer dedans pour ne plus jamais en sortir.

J'ai cédé à l'appel des sirènes, un peu tard, une fois de plus, mais tout de même.

J'ai lu le tome 1 de Twilight, Fascination.

Et autant te dire que je suis d'ores et déjà prête à lire le second.

Cet amour est d'autant plus étonnant que j'ai trouvé de gros points à critiquer.

Mais d'abord, un petit brin d'histoire: Bella, 17 ans, quitte Phoenix pour vivre avec son père à Forks, petite bourgade de je ne sais plus quel état, mais qui craint sa race.
Très vite, elle fait la connaissance d'Edward, superbe jeune homme sombre, qui vit reclus avec ses frères et soeurs.
Irrésistiblement attirée, Bella va finir par faire connaissance avec l'énigmatique jeune homme, et va découvrir qu'il est d'un type plutôt inhabituel.

First point: jusqu'à la moitié, si ce n'est le dernier quart du livre, on a l'impression qu'il n'y a pas d'histoire. Je sais, c'est fou, tel Perrier, mais c'est pourtant la vérité. Ne t'attend pas, ô lecteur, à avoir la sensation d'être pris dans l'engrenage fou de l'intrigue avant la quasi fin du livre.

Deuzio: le vocabulaire utilisé est... comment dire... tellement adolescent qu'on a parfois l'impression d'être plongé dans un épisode d'Hélène et les garçons (et là, je suis dégoûtée, parce que je voulais te mettre une photo de José, mais Blogger ne veut pas.A croire que le bon goût ne se partage pas.). Le livre est censé s'adresser à des ados, je te l'accorde, et j'attends de lire la suite pour voir si Meyer persiste et signe ou si elle opère un changement lexical. Ou alors si les traducteurs ont été virés.

Tertio: quelqu'un pourrait dire aux traducteurs, ou à l'imprimeur, ou à je ne sais qui, mais à quelqu'un nom de Dieu, que "je décida", ça n'existe pas?

Et pourtant...

Pourtant, j'ai eu du mal à sortir de l'ambiance, j'ai été prise dans l'histoire, j'ai aimé les personnages, même les réactions d'un autre monde de Bella face à la particularité d'Edward ne m'ont pas découragée.

Harry Potter n'est pas détrôné, rassure-toi, mais tout de même, Twilight n'est pas bien loin.

Si tu as envie de te vider la tête, go go go.

Bonne(s) lecture(s)!

dimanche 26 juillet 2009

Voulez-vous coucher avec moi?

Hier soir, en discutant avec un copain de Bowlie (y avait longtemps qu'on ne l'avait point vue, celle-ci!), les dates de nos dernières coucheries respectives sont ressorties. De fil en aiguille, nous avons fini par nous demander ce que voulait dire "ne pas avoir kické depuis longtemps".

De même, durant la semaine, en regardant une émission certainement culturellement très enrichissante comme je les aime, une nana demandait à une de ses copines depuis quand elle n'avait pas fait de galipettes. Réponse de l'intéressée: trois mois. Réaction de l'inquisitrice: "Oh mon Dieu mais enfin c'est énooooooorme!!!!!" .

Qu'en est-il, aujourd'hui, de ce laps de temps entre deux sauts dans le lit en compagnie d'un autre être humain à des fins sexuelles?
Est-ce si grave, si bizarre, de ne pas avoir de relations toutes les semaines?
Que faire si, par malheur, on n'a pas l'occasion de faire l'amour pendant trois mois, deux ans ou une décennie? Est-ce que ça se perd? Est-ce que l'autre, plus veinard, ou plus "normal", en tient rigueur?

Je te l'avoue, ça m'inquiète. Parce que là encore, j'ai encore l'impression que ces gens qui ne sexent pas de façon assez rapprochée dans le temps sont mis au ban de la société. Est-on VRAIMENT considéré comme une bête curieuse? Faut-il s'inquiéter si nous sommes dans ce cas?
Est-ce que nous sommes condamnés à avoir une vie de merde si nous ne copulons pas?
Et, surtout, est-ce que cette norme prédéfinie par on ne sait qui cessera un jour, afin de permettre aux moules d'éclater, et de laisser les angoisses et les réflexions prendre le large?

(T'attend pas à ce que je te dise depuis quand j'ai pas fait de cochonneries, tu crois quand même pas que je vais gâcher cette fin de rêve?)

mardi 21 juillet 2009

Micro-évènements

-J'ai mis du vernis rouge sur mes pieds.

-Je n'ai fumé que 6 cigarettes aujourd'hui.

-Je n'ai pas touché à ma carte bleue de la journée.

-J'avais de la monnaie pour acheter mon lait.

-Il va pleuvoir cette nuit, et j'aime bien.

(Comment ça j'ai rien à raconter?)

mercredi 1 juillet 2009

Me, myself and I

Il est très rare que j'aie un titre avant d'avoir écrit un billet. D'habitude, il est inspiré par le contenu de la note; il arrive parfois comme une évidence, parfois non, après que j'ai écrit.

Pas aujourd'hui. Le titre était évident, il allait de soi.

Je me trouve égocentrique. La preuve, ça commence mal, le "je" apparaît dès la quatrième ligne.
Il est bien sûr difficile de parler de soi sans utiliser ce pronom, n'est pas Alain Delon qui veut.

Tout ça pour te dire que "je" est trop centré sur lui-même en ce moment. Sur elle-même, d'ailleurs.

Quand j'étais jeune -et ne me rappelle pas que je n'ai que 25 ans, jaloux-, je faisais très attention à mes amis. Bien plus qu'à ma famille d'ailleurs.
J'écoutais les copines me parler de leurs affaires de coeur, j'acquiesçais, je conseillais, et passais mon chemin, puisqu'on me demandait rarement ce qu'il en était des miennes.
J'ai longtemps été l'oreille sympathique de ma bande d'amis. Eux se souciaient, et se soucient, de moi, là n'est pas la question, mais celle qu'on appelait pour avoir un conseil, c'était Bibi. Moi, pas la chanteuse, fais pas ton connaisseur des années 80.

Et puis un jour, après une rupture délicate -oh mon Dieu, serait-ce le retour de l'Ex, si longtemps oublié? No way honey- je me suis concentrée sur moi-même. Il n'y avait que moi qui existait, seuls mes problèmes étaient importants, personne ne pouvait me comprendre, la vie était trop dure.

La guérison étant totale depuis plusieurs mois déjà, j'ai retrouvé un peu de cette générosité d'écoute qui me caractérisait jadissss.
Mais, car il y a un mais, of course, je ne suis pas totalement guérie de ce léger défaut de la personnalité, à savoir l'égocentrisme.

Symptômes:
-Quand quelqu'un me raconte quelque chose, je ne peux m'empêcher de faire un rapprochement avec un évènement similaire m'étant arrivée, et je le case. Mais si, tu sais bien, le célèbre "alors que moi, je..." .
-Si la conversation se déroule par écrit, là, c'est pire: je vais avoir du mal à poser des questions, par contre, raconter que ma machine à laver met 3 heures à laver trois culottes et deux chaussettes, et que je voudrais bien entamer une analyse parce que tu comprends, trop de soucis s'exposent à moi, tiens je vais te les raconter l'air de rien d'ailleurs, ça, c'est pas un problème.

Il me semble que ma capacité d'écoute est revenue, du moins je crois, mais ma capacité de parlote est apparue aussi, la guenon.

Sans vouloir faire de la psycho de bas-étage, matière dans laquelle j'excelle pourtant (tiens! tu vois, ça recommence...), j'ai bien l'impression que cette faculté de toujours s'avancer de façon personnelle relève du manque de confiance en soi. Théorie approuvée par un site de psycho trouvé au gré de recherches cybernétiques pouvant m'aider à élucider la question.

Est-ce qu'on peut se mettre en avant sans empiéter le territoire oral des autres? Est-il possible de trouver un juste milieu entre écoute et bla-bla?
Est-il possible, itou, d'écouter quelqu'un nous raconter ses malheurs sans éprouver le besoin de caser son expérience personnelle? Expérience qui, si elle peut aider ou illustrer une théorie, se révèle bien différente de celle vécue par son interlocuteur?

Je te laisse réfléchir à ses bonnes paroles, on va en faire de même.

dimanche 28 juin 2009

Unbelievable

Il m'est arrivé une aventure extraordinaire hier soir.
Une de ces aventures qui te font te poser mille questions, du genre pourquoi, comment, quand cela va-t-il s'arrêter...
Une aventure perturbante, pleine de surprises.

Lancée à 20H45, ma machine de blanc a duré jusqu'à 23h03.

Fou.

(Claire, c'était pour toi)

vendredi 26 juin 2009

Le roi est mort, vive le roi

Stupeur ce matin, en apprenant le décès du King of pop.

Qui s'y attendait? Personne, je crois. Il devait faire une série de concerts, il n'avait que 50 ans, il était Michaël Jackson, il ne mourrait jamais.

Au-delà de ses frasques et scandales, la musique perd un de ses piliers.

Plus de "full-moon", comme le dit si bien ma copine la Croûte, plus de "hihiii" stridents, et Billie Jean se retrouve sans son lover...

Une certaine tristesse, quelque part, même si c'était un être lointain. Sa musique, elle, m'est proche, d'où, peut-être, cette nostalgie.

A noter également le décès de Farah Fawcett, drôle de dame légendaire au brushing impeccable, qui a courageusement lutté contre un cancer, pour finalement mourir le même jour que Bambi.

En espérant que cela ne passe pas inaperçu, et qu'elle soit justement pleurée.

lundi 22 juin 2009

Am I a girl?

Le temps passe, et les mêmes problèmes demeurent.

Si tu me suis, tu vas lire du réchauffé, mais si tu me découvres, bienvenue dans le monde si sympathique de mes soucis existentiels.

Vendredi soir, j'ai eu une discussion, de celles qui vous obligent à réfléchir sur vous une fois la nuit passée.
Je me suis penchée sur la question suivante: pourquoi, ô oui pourquoi, est-ce que je n'arrive pas à trouver un mec?

C'est vrai quoi, je suis drôle, j'ai de la culture, je ne suis pas un pou de la face, j'ai perdu 14,2 kilos et ce n'est pas fini, je chante bien, et j'imite très bien Maïté. Mais rien à faire, je finis toujours pas devenir la meilleure copine de ces messieurs. Il me fallait résoudre ce mystère.

La discussion s'est faite avec un copain plus âgé, donc plus sage, du moins je le pense, non pas à cause de son âge, entendons-nous bien, mais de sa maturité.
Il m'a dit, en gros, que mon problème, ou tout du moins le plus flagrant à ses yeux, c'est que je ne montre pas ma fragilité.

Comment ça, on en a déjà parlé?

Ben oui, j'en ai déjà parlé.

Et le problème est toujours présent.

Mon humour, et notamment ma répartie, font partie de ma personnalité, mais je les ai développés afin de cacher que moi aussi, je sais pleurer et avoir mal.
Et je me suis rendue compte que pour moi, "fragilité"="je suis une fille", et "je suis une fille"= "la honte, sûr que les garçons n'aiment pas les chochottes".
En clair, pour toi qui ne comprends rien à mon vocable de psy, je n'assume pas ma part de féminité, et pour me faire aimer des garçons, je fais des blagues, je parle fort, et je ris un ton au-dessus encore.

Voici donc une liste non exhaustive de toutes ces petites choses dont j'ai honte parfois, mais qui font de moi une greluche de première:

-Ma série préférée est Newport beach, et je glousse quand je vois Adam Brody.

-Je pleure devant Coup de foudre à Nothing Hill, et quand le héros de La vie est belle se fait fusiller. Tu l'as pas vu? Dommage.

-Les (rares) blagues sur mon poids me font sombrer dans la dépression à chaque fois.

-Je rêve de me marier en jolie robe blanche.

-J'ai déjà choisi le nom de mes potentiels enfants.

-J'ai commencé une collection de chaussures et de sacs à main.

-Je regarde Secret story et L'amour est dans le pré.

-Je regarde les films d'horreur cachée derrière un coussin.

-Je pleure quand mes amies sont malheureuses.

-J'aime les câlins et les bisous.

-Je voudrais passer ma vie dans les bras d'un garçon.

-J'ai une culotte avec Kermitt la grenouille imprimée dessus.

-Je pousse de petits glapissements à chaque fois que ma mini-soeur fait un mouvement, tellement je la trouve mignooooonne.

Si un garçon passe par là, merci de me dire si c'est des trucs de fille, ou s'il faut qu'en plus je pleure en croisant un chaton.

lundi 15 juin 2009

Baywatch

La Pamela Anderson qui sommeille en moi s'est réveillée hier.

En partant chez Ripapa, voilà-t-y pas que je croise sur la route un mec, croisé avec un lombric certainement, vu la façon dont il se tortillait sur le bitume, qui venait d'avoir un accident.

Angoisse, angoisse.

Le jeune homme -car ce n'était pas un lombric- s'était ramassé tout seul en scooter. N'écoutant que mon courage (et mon amour du voyeurisme), je me suis arrêtée.

Et j'ai appelé les secours.

Héroïsme, héroïsme.

Il s'est avéré que le jeune homme avait surtout eu une énorme frousse, ce que personne ne pourra lui reprocher. Il avait quelques égratignures, rien de plus, mais ça a suffit à rendre la scène marquante.

Il respirait très fort et très vite, il gémissait, et je te raconte pas les cris de marcassin agonisant quand les pompiers lui ont mis du produit sur ses plaies. Ça piquait, apparemment.

Je te vois venir, tu vas me dire que je suis une sans-coeur, que je me moque de la souffrance et de la peur de ce garçon. Je vais te dire que oui, c'est pas faux, mais qu'en vrai, j'avais un peu peur, et que je lui aurais bien fait un câlinou pour le consoler, parce qu'il avait vraiment eu très peur. Mais bon, fallait pas trop le toucher, qu'elle m'a dit la dame du Samu au téléphone.
Alors j'ai gardé mes distances, préférant attendre vaillamment l'arrivée des secours.

Par contre, l'héroïsme a un prix. Pour 40 minutes passées au soleil à attendre, j'ai gagné un coup de soleil monstrueux sur les épaules et le haut du dos. La faute à ma peau de merde.

C'est pas juste.

(J'espère quand même qu'il va mieux. J'ai pensé à me taper tous les hôpitaux de Bordeaux, mais j'ai réfléchi, et je me suis dit qu'il fallait quand même que je fasse une lessive plutôt, je commence à plus avoir de fringues.)

jeudi 28 mai 2009

Where do you go?

My lovely...

Lecteur, si tu me suis depuis un moment, tu connais mon amour pour Maxime Chattam. La trilogie du mal m'avait comblée de joie littéraire, Le cycle de l'homme un peu moins, mais j'aime Maxou d'un amour sans borne.

Je n'ai pas encore acheté La promesse des ténèbres, mais ça n'est qu'une question de temps, ce n'est donc pas de celui-ci que vais te parler.
Nous allons nous attarder sur Autre monde-L'alliance des trois.


Source

Quand j'ai commencé à le lire, je me suis dit que cette histoire était bonne pour des ados, que Max perdait du souffle, que j'étais déçue.
Et pour cause: le livre parle de Matt, jeune New-Yorkais, qui affronte une tempête étrange le lendemain de Noël. Lorsque la catastrophe est finie, il se rend compte que tous les adultes ont disparu, que les animaux sont devenus agressifs, et que de drôles de choses se passent dans la ville.
Il retrouve Tobias, son meilleur ami, et tous deux quittent New-York pour des cieux plus cléments. Et, tu t'en doutes, commence alors une aventure hors du commun pour les deux garçons.

Un récit pour ado, que je croyais.

Point.

Je me suis retrouvée aspirée par les péripéties, au point que je guette maintenant la date de la sortie du tome 2. Et que j'ai été triste, limite en colère, que Chattam sorte La promesse des ténèbres entre-temps.
Au point d'arrêter de lire un peu avant la fin, pour ne pas avoir le coeur arraché en fermant l'ouvrage, pour ne pas avoir à attendre trop longtemps la sortie du 2, comme pour Harry Potter.

Tu l'auras compris, Autre monde m'a envoûtée, m'a enlevée, et j'ai eu du mal à me libérer. Une sorte de syndrome de Stockholm littéraire.

Je vais attendre la suite, sagement, en lisant d'autres livres en attendant. Peut-être que d'ici là, j'aurai d'autres surprises...

dimanche 24 mai 2009

Souvent femme varie

Oui, oui, je sais, il y a un peu plus d'un mois, je disais que c'en était fini des blogs, que j'en avais assez d'écrire, que je n'avais plus l'inspiration divine, et voilà qu'aujourd'hui, à l'orée de mes 25 ans, je te ponds un article sur ce qui semble s'apparenter à une plateforme bloguesque...

Pour ma défense, je te répondrais que l'écriture me manque, que depuis que j'ai arrêté, j'ai eu quelques milliards de sujets en tête, et que je crois surtout que c'est le fait d'avoir un blog à entretenir moi-même qui me rompait les pâles.
Là, je suis prise en charge par l'ami Blogger, rien à faire si ce n'est écrire et appuyer sur "Publier le message", et vogue la galère.

Je ne te dis pas que je vais redevenir le scribe de mes débuts. J'écrirai quand l'envie me prendra, et Dieu sait que parfois, elle met du temps à se pointer. Mais tu vas pas commencer à faire des revendications, c'est dimanche.

Pour terminer en beauté ce renouveau cybernétique, je t'offre en exclusivité la recette du pâté de glands.

~~Pâté végétal aux glands~~

Ingrédients : env. 30 glands ( ici sauf erreur de chêne pubescent, de chêne commun en Provence quoi ), une carotte, un 1/2 bol de pain trempé puis émietté, 2 cuillères à soupe de levure de bière maltée, 2 cuillérées à soupe d'huile, sel, poivre, épices...

Sélectionnez environ 30 gros glands et mettez-les dans une casserole d'eau froide. Portez à ébullition et laissez bouillir 5 mn, puis égouttez-les et rincez-les sous l'eau froide. Vous pouvez alors les peler facilement.

Coupez-les en petits morceaux puis plongez ceux-ci dans une casserole d'eau froide : les faire bouillir 1/4 d'heure : l'eau de cuisson devient brun foncé. Egoutter et bien rincer. Recommencez l'opération mais en faisant bouillir 1/2 heure. Egouttez, rincez plusieurs fois. A ce stade, c'est déjà bien de la purée ( on en obtient env. 1 bol)

Râpez une carotte dans un saladier, ajoutez la purée de glands égouttée + de la levure de bière maltée ( env.2 c.à s.) + sel+ 2 c.à.s. d'huile ( d'olive pour moi )+ puis le pain préalablement trempé, égoutté sommairement ( qu'il reste quand même bien humide ) et émietté. Mélangez ou mieux donnez un coup de mixer, ajoutez si besoin un peu d'eau. On obtient une pâte compacte à verser dans un moule ( moi vu mon four je mets toujours du papier sulfurisé ); cuire env 1/2 heure. Là, le moule est un peu grand, ça donne une hauteur de 3-4 cm env, à mon avis c'est mieux que ça ne soit pas trop épais.

On peut varier et améliorer bien sûr avec différentes épices ou d'autres légumes. il y a des recettes qui préconisent d'entailler les glands d'abords puis de les faire bouillir dans de l'eau 5 mn avant de les éplucher, mais il y a plus de risques de se couper... et comme de toutes façons il faudra les rincer/faire bouillir après pour faire partir l'amertume, ça ne vaut pas trop le coup...

Le goût peut rappeler celui de la chataîgne en moins sucré.

Miam miam.

Source