dimanche 28 juin 2009

Unbelievable

Il m'est arrivé une aventure extraordinaire hier soir.
Une de ces aventures qui te font te poser mille questions, du genre pourquoi, comment, quand cela va-t-il s'arrêter...
Une aventure perturbante, pleine de surprises.

Lancée à 20H45, ma machine de blanc a duré jusqu'à 23h03.

Fou.

(Claire, c'était pour toi)

vendredi 26 juin 2009

Le roi est mort, vive le roi

Stupeur ce matin, en apprenant le décès du King of pop.

Qui s'y attendait? Personne, je crois. Il devait faire une série de concerts, il n'avait que 50 ans, il était Michaël Jackson, il ne mourrait jamais.

Au-delà de ses frasques et scandales, la musique perd un de ses piliers.

Plus de "full-moon", comme le dit si bien ma copine la Croûte, plus de "hihiii" stridents, et Billie Jean se retrouve sans son lover...

Une certaine tristesse, quelque part, même si c'était un être lointain. Sa musique, elle, m'est proche, d'où, peut-être, cette nostalgie.

A noter également le décès de Farah Fawcett, drôle de dame légendaire au brushing impeccable, qui a courageusement lutté contre un cancer, pour finalement mourir le même jour que Bambi.

En espérant que cela ne passe pas inaperçu, et qu'elle soit justement pleurée.

lundi 22 juin 2009

Am I a girl?

Le temps passe, et les mêmes problèmes demeurent.

Si tu me suis, tu vas lire du réchauffé, mais si tu me découvres, bienvenue dans le monde si sympathique de mes soucis existentiels.

Vendredi soir, j'ai eu une discussion, de celles qui vous obligent à réfléchir sur vous une fois la nuit passée.
Je me suis penchée sur la question suivante: pourquoi, ô oui pourquoi, est-ce que je n'arrive pas à trouver un mec?

C'est vrai quoi, je suis drôle, j'ai de la culture, je ne suis pas un pou de la face, j'ai perdu 14,2 kilos et ce n'est pas fini, je chante bien, et j'imite très bien Maïté. Mais rien à faire, je finis toujours pas devenir la meilleure copine de ces messieurs. Il me fallait résoudre ce mystère.

La discussion s'est faite avec un copain plus âgé, donc plus sage, du moins je le pense, non pas à cause de son âge, entendons-nous bien, mais de sa maturité.
Il m'a dit, en gros, que mon problème, ou tout du moins le plus flagrant à ses yeux, c'est que je ne montre pas ma fragilité.

Comment ça, on en a déjà parlé?

Ben oui, j'en ai déjà parlé.

Et le problème est toujours présent.

Mon humour, et notamment ma répartie, font partie de ma personnalité, mais je les ai développés afin de cacher que moi aussi, je sais pleurer et avoir mal.
Et je me suis rendue compte que pour moi, "fragilité"="je suis une fille", et "je suis une fille"= "la honte, sûr que les garçons n'aiment pas les chochottes".
En clair, pour toi qui ne comprends rien à mon vocable de psy, je n'assume pas ma part de féminité, et pour me faire aimer des garçons, je fais des blagues, je parle fort, et je ris un ton au-dessus encore.

Voici donc une liste non exhaustive de toutes ces petites choses dont j'ai honte parfois, mais qui font de moi une greluche de première:

-Ma série préférée est Newport beach, et je glousse quand je vois Adam Brody.

-Je pleure devant Coup de foudre à Nothing Hill, et quand le héros de La vie est belle se fait fusiller. Tu l'as pas vu? Dommage.

-Les (rares) blagues sur mon poids me font sombrer dans la dépression à chaque fois.

-Je rêve de me marier en jolie robe blanche.

-J'ai déjà choisi le nom de mes potentiels enfants.

-J'ai commencé une collection de chaussures et de sacs à main.

-Je regarde Secret story et L'amour est dans le pré.

-Je regarde les films d'horreur cachée derrière un coussin.

-Je pleure quand mes amies sont malheureuses.

-J'aime les câlins et les bisous.

-Je voudrais passer ma vie dans les bras d'un garçon.

-J'ai une culotte avec Kermitt la grenouille imprimée dessus.

-Je pousse de petits glapissements à chaque fois que ma mini-soeur fait un mouvement, tellement je la trouve mignooooonne.

Si un garçon passe par là, merci de me dire si c'est des trucs de fille, ou s'il faut qu'en plus je pleure en croisant un chaton.

lundi 15 juin 2009

Baywatch

La Pamela Anderson qui sommeille en moi s'est réveillée hier.

En partant chez Ripapa, voilà-t-y pas que je croise sur la route un mec, croisé avec un lombric certainement, vu la façon dont il se tortillait sur le bitume, qui venait d'avoir un accident.

Angoisse, angoisse.

Le jeune homme -car ce n'était pas un lombric- s'était ramassé tout seul en scooter. N'écoutant que mon courage (et mon amour du voyeurisme), je me suis arrêtée.

Et j'ai appelé les secours.

Héroïsme, héroïsme.

Il s'est avéré que le jeune homme avait surtout eu une énorme frousse, ce que personne ne pourra lui reprocher. Il avait quelques égratignures, rien de plus, mais ça a suffit à rendre la scène marquante.

Il respirait très fort et très vite, il gémissait, et je te raconte pas les cris de marcassin agonisant quand les pompiers lui ont mis du produit sur ses plaies. Ça piquait, apparemment.

Je te vois venir, tu vas me dire que je suis une sans-coeur, que je me moque de la souffrance et de la peur de ce garçon. Je vais te dire que oui, c'est pas faux, mais qu'en vrai, j'avais un peu peur, et que je lui aurais bien fait un câlinou pour le consoler, parce qu'il avait vraiment eu très peur. Mais bon, fallait pas trop le toucher, qu'elle m'a dit la dame du Samu au téléphone.
Alors j'ai gardé mes distances, préférant attendre vaillamment l'arrivée des secours.

Par contre, l'héroïsme a un prix. Pour 40 minutes passées au soleil à attendre, j'ai gagné un coup de soleil monstrueux sur les épaules et le haut du dos. La faute à ma peau de merde.

C'est pas juste.

(J'espère quand même qu'il va mieux. J'ai pensé à me taper tous les hôpitaux de Bordeaux, mais j'ai réfléchi, et je me suis dit qu'il fallait quand même que je fasse une lessive plutôt, je commence à plus avoir de fringues.)