dimanche 30 août 2009

Bouh

Il y avait longtemps qu'on n'avait pas parlé de Maxou.
Maxou?
Chattam, of course honey, un de mes amours littéraires!

J'avais, depuis le mois de mai, La promesse des ombres qui traînait à côté de mon lit. J'avais lu quelques pages, mais j'avais du mal à me mettre dedans.
J'ai craint une déception, me basant sur ces quelques lignes lues vite fait. Je m'étais mis dans la tête que ce livre serait une erreur, et que Max ferait mieux de nous sortir vite fait bien fait le tome 2 d'Autre monde, que j'attends un peu comme Noël (j'ai gardé l'âme d'une enfant de 5 ans).

Bref, j'avais laissé tomber pour me consacrer à d'autres lectures.

Et puis, quand même, j'ai eu pitié de ce gros bouquin au pied de mon lit, et je l'ai rouvert. Et, comme prévu, je suis retombée en amour, comme disent les mangeurs de poutine.

Tu te souviens d'Annabel, l'héroïne consoeur de Brolin dans la Trilogie du mal? Elle avait un mari cette petite dame, Brady, journaliste de son état, qui a un jour mystérieusement disparu. C'était son pathos à elle, puisque tu le sais bien, aujourd'hui, tous les flics de tous les romans policiers ont un grand drame dans leur vie.

Eh bien dans La promesse des ténèbres, Maxime te raconte ce qui est arrivé à Bradou. Ce nigaud s'est laissé happé par le monde scabreux du X underground new-yorkais, après le suicide devant sa face de journaleux d'une jeune actrice de cucul. Il enquête, voulant comprendre pourquoi, ô pourquoi, cette jeune femme en est arrivée à cette extrémité, et se retrouve pris dans une histoire de fou, qui va l'emporter bien plus loin que ce qu'il avait pu imaginer.

Je reconnais quelques longueurs au roman, et, parfois, pas assez de plongées dans les eaux troubles: Chattam nous emmène, par exemple, sur la route du peuple-taupe de New-York, ces SDF qui sont partis vivre dans les souterrains des souterrains de la ville, et ne creuse pas assez, si tu m'épargnes le jeu de mots.
Mais une fois de plus, le style, l'histoire, les personnages, tout contribue à faire en sorte que l'on est immergé dans le monde de Max, et que l'on a du mal à en ressortir.

Je n'ai qu'une seule chose à demander à l'auteur, devant tant d'amour pour ses livres: à quand la suite de l'Autre monde???

P.S: Tu m'excuses pour le côté fouilli et nude de cet article, j'ai comme une crise de sinusite qui me paralyse le faciès depuis quelques jours, et mon rêve le plus cher est de rester au lit all day long...

vendredi 21 août 2009

Non.

J'ai une chance inouïe les amis.

J'ai été demandée en mariage.

Moi qui avais peur que ça ne m'arrive jamais, me voilà rassurée, si un jour j'ai des enfants, je pourrais leur dire que maman a déjà dû éconduire un prétendant avant papa.

Tu me trouves méchante? Mais je suis une femme mon petit, c'est mon job que de dire "non" à tous ces mâles qui se bousculent pour m'avoir. Je suis obligée de séduire et d'éconduire, c'est ma mission sur cette terre.

Bref, il est temps que je te dévoile l'identité de celui qui se meurt d'amour pour moi.
Celui qui m'a demandée en mariage est.........................(roulement de tambour)...................................
le laveur de pare-brise sur la route de Libourne.

What a chance.

Mais je le soupçonne d'avoir fait ça pour que j'arrête de lui hurler que non, je ne veux pas qu'il lave ma bagnole.

Sérieusement, on fait comment pour se débarrasser de ces mecs qui passent leur petite brosse sur la vitre de ta voiture alors que non, c'est pas la peine, merci?

Parce qu'avec la meilleure amie, on les croise trois fois par semaine, et trois par semaine, elle regarde droit devant elle pendant que j'hurle comme un goret que l'on châtre que je veuzéjexige qu'il s'éloigne de mon véhicule...

Parce que, non content de m'avoir demandé en mariage, ce monsieur semble apprécier la taille de mes pectoraux, vu le geste classieux qu'il a fait pour délimiter leur volume.

J'y retourne cet après-midi, avec une amie, il me reste peu de temps pour trouver une solution.
J'envisage sérieusement de porter une fausse alliance et de faire bouger mes essuies-glace à son approche.

vendredi 7 août 2009

Uuuuuuune fiiiille... ça a le coeur tout rempliiiiii de chansooooons...

Je ne sais pas pour toi, mais pour moi, ce sont les vacances depuis 42 minutes. Qui dit vacances dit, en général soleil, plage, soirées entre amis ou en famille, rosé et embouteillages.
Pas pour moi.

Etant dépourvue de menue monnaie, je ne pars pas. Bien que j'ai très peur de m'ennuyer tellement fort que je serai foutue de vouloir repartir au boulot, j'ai quand même prévu de petites occupations: volley, profiter de la présence de ma meilleure amie, festivités familiales pour les anniversaires de ma cousine et de Bowlie, plage, visite aux parents du Bestfriendforlife, et glandouille.

Et là, qui dit glandouille dit lecture.

Tu me connais, j'aime tellement lire que parfois, je voudrais vivre dans les bouquins. Et l'un des derniers que j'ai lu m'a donné envie de m'installer dedans pour ne plus jamais en sortir.

J'ai cédé à l'appel des sirènes, un peu tard, une fois de plus, mais tout de même.

J'ai lu le tome 1 de Twilight, Fascination.

Et autant te dire que je suis d'ores et déjà prête à lire le second.

Cet amour est d'autant plus étonnant que j'ai trouvé de gros points à critiquer.

Mais d'abord, un petit brin d'histoire: Bella, 17 ans, quitte Phoenix pour vivre avec son père à Forks, petite bourgade de je ne sais plus quel état, mais qui craint sa race.
Très vite, elle fait la connaissance d'Edward, superbe jeune homme sombre, qui vit reclus avec ses frères et soeurs.
Irrésistiblement attirée, Bella va finir par faire connaissance avec l'énigmatique jeune homme, et va découvrir qu'il est d'un type plutôt inhabituel.

First point: jusqu'à la moitié, si ce n'est le dernier quart du livre, on a l'impression qu'il n'y a pas d'histoire. Je sais, c'est fou, tel Perrier, mais c'est pourtant la vérité. Ne t'attend pas, ô lecteur, à avoir la sensation d'être pris dans l'engrenage fou de l'intrigue avant la quasi fin du livre.

Deuzio: le vocabulaire utilisé est... comment dire... tellement adolescent qu'on a parfois l'impression d'être plongé dans un épisode d'Hélène et les garçons (et là, je suis dégoûtée, parce que je voulais te mettre une photo de José, mais Blogger ne veut pas.A croire que le bon goût ne se partage pas.). Le livre est censé s'adresser à des ados, je te l'accorde, et j'attends de lire la suite pour voir si Meyer persiste et signe ou si elle opère un changement lexical. Ou alors si les traducteurs ont été virés.

Tertio: quelqu'un pourrait dire aux traducteurs, ou à l'imprimeur, ou à je ne sais qui, mais à quelqu'un nom de Dieu, que "je décida", ça n'existe pas?

Et pourtant...

Pourtant, j'ai eu du mal à sortir de l'ambiance, j'ai été prise dans l'histoire, j'ai aimé les personnages, même les réactions d'un autre monde de Bella face à la particularité d'Edward ne m'ont pas découragée.

Harry Potter n'est pas détrôné, rassure-toi, mais tout de même, Twilight n'est pas bien loin.

Si tu as envie de te vider la tête, go go go.

Bonne(s) lecture(s)!