Hier soir, en discutant avec un copain de Bowlie (y avait longtemps qu'on ne l'avait point vue, celle-ci!), les dates de nos dernières coucheries respectives sont ressorties. De fil en aiguille, nous avons fini par nous demander ce que voulait dire "ne pas avoir kické depuis longtemps".
De même, durant la semaine, en regardant une émission certainement culturellement très enrichissante comme je les aime, une nana demandait à une de ses copines depuis quand elle n'avait pas fait de galipettes. Réponse de l'intéressée: trois mois. Réaction de l'inquisitrice: "Oh mon Dieu mais enfin c'est énooooooorme!!!!!" .
Qu'en est-il, aujourd'hui, de ce laps de temps entre deux sauts dans le lit en compagnie d'un autre être humain à des fins sexuelles?
Est-ce si grave, si bizarre, de ne pas avoir de relations toutes les semaines?
Que faire si, par malheur, on n'a pas l'occasion de faire l'amour pendant trois mois, deux ans ou une décennie? Est-ce que ça se perd? Est-ce que l'autre, plus veinard, ou plus "normal", en tient rigueur?
Je te l'avoue, ça m'inquiète. Parce que là encore, j'ai encore l'impression que ces gens qui ne sexent pas de façon assez rapprochée dans le temps sont mis au ban de la société. Est-on VRAIMENT considéré comme une bête curieuse? Faut-il s'inquiéter si nous sommes dans ce cas?
Est-ce que nous sommes condamnés à avoir une vie de merde si nous ne copulons pas?
Et, surtout, est-ce que cette norme prédéfinie par on ne sait qui cessera un jour, afin de permettre aux moules d'éclater, et de laisser les angoisses et les réflexions prendre le large?
(T'attend pas à ce que je te dise depuis quand j'ai pas fait de cochonneries, tu crois quand même pas que je vais gâcher cette fin de rêve?)
Comment l’hypnose peut-elle aider à arrêter de fumer ?
Il y a 4 mois